Inauguration des bâtiments.

(Fernand Ficheroulle (1980), extrait de LOVERVAL, SON HISTOIRE écrite par ses habitants, Terre des bois et des eaux, p. 93-94)

C’est au début de 1939 que Mgr VAN RECHEM, recteur de la Congrégation des Soeurs de la Charité de Gand, achète au Prince Louis de MERODE, le domaine de Loverval, pour y créer, en pays wallon, une maison d’éducation similaire à l’Institut Notre-Dame d’Eccloo.
En novembre 1940, les soldats allemands ayant envahi le pensionnat d’Ecloo, Mgr VAN RECHEM cherchant un asile provisoire, propose le transfert des élèves. Vingt-huit familles acceptent. Une petite communauté de quatre Soeurs s’installe au Château dès le mois d’août 1940.

En avril 1941, une dizaine de Soeurs accompagnées de six professeurs laïques et de vingt-huit élèves constitutent l’Institut Notre-Dame de Loverval avec, comme Supérieure, Mère HILDEBRAND. Les cours préparent à l’obtention des diplômes de comptable, aide-comptable, coupe et confection, éducation familiale, musique et diction.

A la rentrée de septembre 1943, des élèves wallonnes viennent se joindre au groupe et l’école compte soixante-cinq élèves dont quarante internes. Aux sections existantes s’ajoute une nouvelle : le secrétariat. En 1943 encore, une sixième primaire préparant le cycle inférieur des Modernes, avec comme titulaire Soeur ANGELOS, est créée.

En 1946, s’ouvre la section des Monitrices d’éducation physique agréée par A.R. du 28 août 1951. En 1953-54, elle compte trois années, plus la première année du Régendat d’éducation physique. Elle dure jusqu’en 1959 et est transférée au Parnasse à Bruxelles.

En 1947, s’ouvre au « Perron », l’école normale moyenne, section française d’Eccloo. Celle-ci a dû être fermée à la suite de pressions d’ordre linguistique. A partir du « Pacte scolaire », d’autres sections viennent compléter l’éventail des Humanités « anciennes ». Au fil des ans, à la section « latin-grec » s’ajoutent les « latin-sciences », puis la section « latin-math ». Toutes ces nouvelles sections rencontrent la même succès et la population scolaire ne cesse de croître, d’où necessité d’aménagement et d’agrandissement.

En frévrier 1953, la « commission scolaire » fait une visite au Régendat en vue de l’agrégation. 1954-1955, année d’application de la Loi « Collard », voit la création de l’Association des Parents. La section « Régentes » compte 80 élèves et les Humanités 158.

En 1960, commence la construction des nouveaux bâtiments pour les Humanités et la Communauté, dans la prairie, face au château. En septembre 1961, les neuf nouvelles classes sont prêtes; 102 régentes fréquentent les sections : latin-math-histoire, langues modernes, mathématiques, sciences, géographie.

Le 14 juin 1962 a lieu l’inauguration du deuxième bâtiment Mater Spei, en présence de Mgr HIMMER et du Ministre BRASSEUR. A la rentrée de septembre, les élèves sont au nombre de 118 au Régendat et 230 à Mater Spei. Le deuxième bâtiment est définitivement terminé; il abrite la Communauté, la chapelle et le reste des Humanités, un self-service au rez-de-chaussée et un plus petit à l’étage pour le régendat. Le château reçoit les nombreuses classes du Régendat. Sur la plan sportif se créent trois équipes : volley, basket et net-ball.

Après de longues démarches, en septembre 1968 peut commencer à fonctionner une section latin-sciences et en septembre 1969, une section scientifique B. L’Institut s’ouvre vers l’extérieur par divers contacts dans la région. A la Toussaint 1967, par exemple, des locaux sont offerts pour une session pour Educateurs et Educatrices de l’enfance handicapée.

En 1972, la mixité admise en Humanités contribuera encore au développement de l’Institut; la mixité commence par les sixièmes. Cette année voit aussi la transformation de l’uniforme.

En 1976, la population scolaire est de 610 élèves en sections « Humanités » et de 192 en sections « Régendats ».

En 1979, le Rénové est introduit et en 1982, l’internat est supprimé.

Pour mémoire, rappelons que M. BARRY avait la direction des « Humanités » et M. FERRIERE, la direction du Régendat.

En mai 1985, M. MONTLUC succède à M. BARRY et en 1987, M. CRAPS assure la fonction de sous-direction puis de direction.

En mars 2005, un concours a été lancé pour trouver un nouveau logo pour l’école. 35 projets sont arrivés, très créatifs et le choix fut difficile.

Le premier prix est attribué à Anaïs GARILLI, élève de 6ème.

Actuellement, C. Peeters assure la fonction de direction

Ainsi, le « petit gland » détaché de l’arbre séculaire d’Eccloo est devenu un « grand chêne » en pays de Charleroi. Ce symbole est rappelé dans le drapeau de l’Institut.

En 2015, L’école a actualisé son logotype (réalisation de Ch. Lemaire, professeur en éducation plastique).